Luna Lodwick
Messages : 16 Date d'inscription : 16/12/2009
{#.ON VEUT EN SAVOIR PLUS Race : Humaine Relations: Ton don : Aucun. Même si pour une humaine, j'ai une bonne intuition.
| Sujet: Luna Lodwick Mer 16 Déc - 19:52 | |
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Bien le bonjour, je m'appelle Luna Valentine Lodwick. Parfois, mon père m'appelait Lu', Lulu (A prononcer Lou) ou même par mon deuxième prénom, ce qui est déjà plus rare. Je suis une jeune fille de maintenant dix-sept ans, née le 14 février 1988. Beau jour que celui de la Saint Valentin, n'est-ce pas ? Bien que je croie aux créatures fantastiques, je ne suis pas encore un loup-garou ou un vampire. Malheureusement, je suis toujours une simple petite humaine. Vu mon âge, je suis encore aux études. En première pour être exact, en option artistique. J'ai en effet redoublé ma seconde.
Hum. Parler de son propre caractère n'est jamais une chose aisée. J'ai toujours l'impression d'en savoir trop et pas assez sur moi. N'est-ce donc pas cocasse ? Bref. Je suis une jeune fille qui, quand elle est avec ses proches, est assez extravertie. Je dis ce que je pense, je ris aux éclats, ne me retiens pas de faire ce que je veux. Fait comique, mes proches ne ce sont jamais résumés qu'à mon père. Oui, il est quand même important de préciser que je ne me fais pas facilement des amis. En fait, je pense même n'en avoir jamais vraiment eu. Mais je vous expliquerais cela dans la partie histoire. Continuons donc. Quand je suis entourée de personne que je ne connais pas (en rue, en classe, ou que sais-je encore quel endroit), je deviens une toute autre personne. Je suis alors renfermée sur moi-même. Je ne dis plus un mot, regarde mes pieds... Mon père m'a toujours dit que je manquais cruellement de confiance en moi. J'essaye pourtant de travailler là dessus.
Physiquement, je suis assez petite. Je ne dépasserais jamais le mètre cinquante-cinq. Pour être honnête, je m'en fiche. J'ai déjà réfléchi à ce qu'un grande personne doit ressentir. Et je suis bien à devoir lever la tête pour parler aux gens. Je suis de corpulence mince et pas très musclée. Je fais beaucoup de marche à pied, mais ce n'est pas suffisant pour avoir un corps magnifique, comme celui des magazines. Mon visage est assez fin et pâle. Mes joues sont néanmoins parfois rosie par les sentiments. La couleur de mes yeux est un mélange entre le gris, le bleu et le vert. Avec mes fines lèvres, c'est la partie de mon corps que j'aime le plus. Mes cheveux m'arrivent à la moitié de la taille et sont d'un noir d'encre. Mais il s'agit là d'une teinture. Normalement, ils sont blonds. Mais j'ai de la chance, mes sourcils sont très foncés. Donc la plupart du temps, les gens pensent que la couleur de mes cheveux est naturelle, c'est génial. Quant à mon style vestimentaire... Les gens me traitent souvent de gothique. J'aime les vêtements noirs. Je porte d'ailleurs très souvent de longues jupes en dentelles et des corsets. Enfin, parfois je troque ma longue jupe contre une courte à carreaux, ou bien un jeans avec des grosses déchirures. A la place du corset, je mets un simple T-shirt. Généralement, je mets cela quand je veux être tranquille, à l'aise. Par contre, je garde toujours mes grosses bottes noires, originaires de mon pays natal, ainsi que ma longue veste en cuir. Je m'en sépare très rarement. Sinon, je me maquille, oui, comme beaucoup de jeunes filles. Mais pas beaucoup. J'utilise juste un peu de crayon, de lineart et de mascara. Parfois je mets du vernis. Soit noir, soit rouge pétant. Que dire d'autre... Ah ! J'ai aussi des tas d'accessoires, j'adore ça ! J'ai quelques grosses ficelles autour des poignets, des tas de pendentifs autour du cou et de magnifiques pinces pour retenir mes cheveux. Inutile de dire que je dépense une grosse partie de mon argent dans mon style. Hum, je n'en suis pas très fière, je l'avoue.
Pour ce qui est des relations avec autrui... Eh bien... Quand j'étais petite, j'avais une amie d'origine française, Alexandra. Nous nous entendions à merveille et nos parents passaient souvent la soirée ensemble, à discuter de choses bien trop sérieuses pour que nous comprenions quoi que ce soit. Nous allions donc jouer dans ma chambre. Nous utilisions généralement notre imagination, pour nous occuper. Il n'était pas question de jouer à des jeux stupides sur la télévision. A la limite, nous regardions les dessins animés puis partions dehors jouer avec comme thème principal, la série que nous venions de voir. Nous allions souvent sur la plage ou près des falaises. Nous avions le droit de jouer sur la plage. Mais les falaises, cela nous était normalement totalement interdit. Ce qui était tout à fait légitime, vu que c'était très dangereux. Par miracle, il ne nous est jamais arrivé quoi que ce soit. Malheureusement, toute bonne chose a un jour une fin. Alexandra retourna vers la France quand nous avions douze ans. Nous avons toujours gardé contact ensemble. On se voyait même deux fois par an. Elle venait pendant les grandes vacances, et moi j'allais chez elle pour mon anniversaire. J'ai toujours eu de bons contacts avec ses parents aussi. Ils ont toujours été très chaleureux avec moi. Au niveau familial, je n'ai jamais connu que mon père, étant donné que ma mère est morte en me donnant la vie. Et pour moi, a toujours été comme mon Dieu. Il s'occupait admirablement bien de moi, jonglant entre le rôle de mère et de père. Je lui en serais toute ma vie reconnaissante. Il était très jeune et s'y connaissait très bien en musique. C'est d'ailleurs lui qui m'a fait connaitre les groupes que j'aime maintenant. Quand j'étais petite, il me racontait des histoires avant que je ne m'endorme. Nous adorions les histoires fantastiques, avec les sorcières, les fantômes, les vampires et les loups-garous. Nous avions notre petit monde à nous. C'était vraiment très chouette. Quand j'eus grandi, nous sortions parfois un week-end à Londres, voir nos groupes préférés en concert, etc. Je vivais un paradis sur terre. C'était vraiment très très bien. Mais il y a deux semaines de cela, son patron me téléphona. Mon père avait été victime d'un accident de travail. Il en était décédé.
Comme je l'ai déjà dit, je suis née le 14 février 1988 en Angleterre, plus précisément à Holy Island. Ce soir-là, il neigeait à gros flocons. Enfin, d'après mon père. Ma mère avait des contractions depuis la veille et elle avait commencé le travail dans la nuit. Après beaucoup de difficultés, elle avait réussi à me mettre au monde. Mon père la remercia du magnifique cadeau de Saint Valentin qu'elle venait de lui offrir. Épuisée, elle s'était endormie en souriant. Malheureusement, elle ne passa pas la nuit. L'accouchement avait été bien trop difficile pour elle. Mon pauvre père se retrouva donc avec un petit bébé sur les bras, seul. Malgré la tristesse le rongeant de toute part, il se débrouilla et réussit à m'élever comme il le fallait. Je ne manquais de rien. J'avais à manger, un toit, un lit, une douche pour me laver et beaucoup beaucoup d'amour. Bref, tout ce qu'il me fallait pour être heureuse. De plus, même si mon père travaillait comme un forcené pour pouvoir me payer de ce que je voulais, je n'étais pas gardée par une baby-sitter. C'étaient les parents de mon amie Alexandra qui me gardaient. Vu qu'ils venaient de Paris, ils parlaient souvent Français, entre eux. J'appris donc par la même occasion la langue de Molière. J'aimais beaucoup rester avec eux. Je m'entendais à merveille avec Alexandra. Nous jouions toujours dehors. Sauf quand il faisait vraiment trop froid, où nous nous réfugions dans sa chambre. Par contre, il ne fallait jamais nous demander de rentrer quand il neigeait. Si il y avait bien une chose que nous aimions plus que tout, c'était ça. Nous trouvions les fins flocons, tombant lentement sur le sol, vraiment magnifiques, et surtout magiques. Nous grandîmes donc ensemble. Presque toujours fourguée l'une chez l'autre. Nous nous influencions l'une l'autre. Nos parents riaient de nos bêtises. Ce fut la plus belle époque de toute ma vie. Grâce à cela, je ne ressentis jamais le besoin d'une mère auprès de moi. Mais Alexandra dû repartir pour la France, quand nous eûmes douze ans. Elle et ses parents nous laissâmes donc seuls, mon père et moi. Heureusement, je pouvais encore voir mon amies durant les vacances. Mais vu que je savais me débrouiller seule, mon père me laissait seule de plus en plus souvent, pour travailler. Heureusement, il se rattrapait les week-ends. Nous partions à Londres, voir des concerts, faire les magasins de Cds, de vêtements, etc. Ce qui était super, c'était que nous avions les mêmes goûts. Donc nous ne nous disputions pas pendant des heures comme certains enfants-parents que je voyais. Le soir, nous nous inventions des histoires fantastiques. Nous adorions cela. La semaine, je préparais à manger pour mon père, avant que celui-ci ne rentre de son travail, épuisé. Avec l'arrivée d'internet, je me sentis bien vite moins seule. Je pouvais chatter en direct avec Alexandra, et bien d'autres personnes. Mais seule une personne parvenait à avoir des discours censés, en écrivant bien et en parlant de tas de choses. Je ne connaissais que son pseudo: Raphaël. Peut-être était-ce son vrai nom. Je ne le sais toujours pas. Il était vraiment très cultivé, et j'ai toujours gardé contact avec lui. Bref, les années s'enchainèrent. Les personnes de ma classe ne m'aimaient pas, et je ne les aimais pas non plus. J'avais peut-être tendance à être un peu trop bizarre et dans mon coin ? Une chose était sûre, je ne faisais pas d'efforts pour m'intégrer, et eux n'en faisaient pas pour moi. C'était une sorte de cercle vicieux. Mais je m'en fichais. J'avais mon monde, ma musique, mes livres, mon père, mes dessins et mes amis sur internet. Cela me suffisait pour être heureuse. Dans l'année de nos seize ans, Alexandra m'apprit qu'elle allait partir pour l'Italie. Une petite ville assez connue pour ses histoires fantastiques et son architecture, Volterra. Ce nom m'inspirait les peintres de la Renaissance, je ne sais trop pourquoi d'ailleurs. Bref ! Toutes ces années passèrent à une vitesse folle ! Je pensais même que ma vie entière allait passer rapidement. Mais tout finit par s'arrêter. Le jour où le patron de mon père m'annonça par téléphone, la pire nouvelle que j'aurais pu entendre, mon monde s'écroula. Mon père était décédé dans un accident de travail. Le temps s'arrêta. J'eus l'impression que tout autour de moi allait si vite. J'étais maintenant dénuée de toute raison de vivre. Aux obsèques, Alexandra vint avec ses parents. Ils me proposèrent d'aller habiter chez eux. Je les regardais longuement. Que faire ? Je ne savais pas. Après moult réflexions, je refusai. Non pas que j'avais quelque chose contre eux, mais je devais absolument prendre de la distance avec tout cela. Il fallait que je parte loin d'ici. Je ne savais pas où, néanmoins. Raphaël m'indiqua un endroit tel que je le voulais: Forks. Cette ville était entourée par la nature, assez proche d'une plage et le climat ressemblait beaucoup à celui de Holy Island. Bref, c'était tout ce qu'il me fallait. J'avais pas mal d'argent de côté. Déjà dû au fait que mon père avait économisé durant toute sa vie. Puis moi aussi. J'avais pris un petit job d'étudiant dans un des petit magasins de ma ville natale. Puis il y avait l'assurance vie de mon père 'là, ça avait un goût un peu plus amer dans ma bouche). Et pour terminer, j'avais réussi à louer la maison à Holy Island. Bref, j'avais de quoi faire face. C'est donc dans un état d'esprit assez noir que je pris l'avion et arrivai à Forks.
» Prénom / Pseudo: Luna, c'est suffisant :) » Sexe : [X] Fille ; [] Garçon » Âge : 20 ans » Localisation / Pays : Belgique » Depuis quand faites vous du RP ? Hmmm... Au moins cinq ou six ans. Mais ce n'était pas aussi poussé, à l'époque.
» Avatar : Anette Olzon » PV ou Inventé ? [] PV ; [X] Inventé » Multi-compte ? [] Oui ; [X] Non (si oui précisez qui) » Comment avez-vous découvert le forum ? En passant de forums en forums. » Votre avis sur le forum : 16/20 J'adore le graphisme et le contexte ! Au moins, il n'y a pas d'hybrides [Oui, Renesmée m'a refroidie...]. Donc c'est coul et j'adhère totalement ! » Votre présence : 7/ 7 » Niveau RP : Je fais généralement une page word, avec beaucoup de texte. » Exemple RP : - Spoiler:
Tout le monde était habillé en noir. Des tas de gens que je ne connaissais pas étaient là. Ils me présentaient leurs sincères condoléances. Je me demandais sérieusement pourquoi ils faisaient cela. D'accord, la plupart étaient des collègues de mon père, mais finalement, est-ce qu'ils le connaissaient aussi bien que moi ? Est-ce que leur douleur était comparable à la mienne ? Non. Loin de là. Ca se voyait sur leur visage. Ils étaient peiné oui. Ils avaient perdu un très bon collègue, machin, tout ça. Mais moi ? J'avais perdu mon père. Le seul sur qui je pouvais compter. Le seul qui m'épaulait quand ça n'allait pas. Le seul qui... J'étouffai un sanglot et mis ma main sur ma bouche tout en grimaçant. Vu de l'extérieur, cela devait être réellement théâtral. Ouais. Bon. Pourtant je n'exagérais pas. Déjà que je n'aimais pas pleurer. Mais devant les autres, encore moins.
Je lançai un regard au cercueil. Foutaises ! Il n'y avait rien là dedans. Enfin si. Mais dans un état tellement... Le souvenir de moi, pauvre insouciante voulant voir la dépouille de mon père me revint à l'esprit. J'avais hurlé aux infirmiers, médecins, et gardien de la morgue pour le voir. En y repensant, je compris totalement pourquoi ils ne voulaient pas. Et je devais avouer qu'après la crise que j'avais faite, j'avais eu une chance de folle pour ne pas m'être retrouvée en psychiatrie. Et encore plus quand j'avais vu le corps. J'avais été prise de violents haut le cœur. Heureusement, je n'avais plus rien mangé depuis deux jours.
J'enfouis mon visage dans mes mains et restai ainsi de longues minutes. Enfin, je ne sais pas. J'étais assise sur le canapé du salon. Qu'est-ce que je voulais partir d'ici. Loin, très loin. Soudain, je sentis une main chaleureuse se poser sur mon épaule. Je relevai brusquement la tête. Alexandra était là. Elle ne changeait pas de d'habitude, habillée comme tous les jours. A dire vrai, elle était du même genre que moi. Gothique. Je sombrai dans ses bras. Elle resserra son étreinte autour de moi et me chuchota des mots doux et gentils à l'oreille. Ses parents étaient là, eux aussi. Ils s'occupaient des gens autour de nous, recevant les condoléances à ma place. Depuis la mort de mon père, je ne m'étais jamais sentie aussi bien. Enfin, si 'bien', était le bon mot. La journée s'écoula néanmoins lentement. L'enterrement fut le moment le plus difficile. Surtout voir ce cercueil s'enfoncer dans les ténèbres. S'enfoncer six pieds sous terre.
Au soir, Alexandra et ses parents me demandèrent de les héberger. J'acceptai sans poser de résistance. Après quelques secondes de silence, ils me proposèrent de rentrer avec eux, à Volterra. Il fallait que j'y réfléchisse, bien que l'idée de me retrouver dans un pays aussi éloigné que l'Italie ne me réjouissait guère. J'aimais l'humidité.
''Je vais y réfléchir. Je ne peux pas vous répondre maintenant. On dit que la nuit porte conseil. Je vous dirais quoi demain. Promis.''
Sur ces belles paroles, je partis dans ma chambre, suivie par Alex. Elle savait bien qu'il ne fallait pas me parler. Qu'il ne fallait pas user de mots inutiles. Je lui en était très reconnaissante. » Code règlement : - Spoiler:
Ok By Jadi'
Dernière édition par Luna Lodwick le Mer 16 Déc - 23:23, édité 1 fois | |
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