Jade Voon de Horen

Une ambiance de film d’horreur dans les yeux et une cigarette fine dans la bouche, Jade est encore humaine pour le moment, ce qu’elle ne sait pas en voyant cette femme blonde aux courbes parfaites en face d’elle, c’est qu’elle va jouer un rôle primordiale dans sa propre mort. Est-il utile de vous précisez la véritable nature de cette blonde aux allures de poupée russe … Son nom est Elizabeth, bien des années avant la naissance de cette adolescente banale, elle a été elle-même mordu par un vampire qui l’a lâchement abandonnée, qui l’a laissé survivre à elle-même. Ce n’est pas dans l’envie de la laisser en vie que l’observe la belle russe. Non, c’est cette brulure dans le fond de sa gorge qui l’oblige à la fixer de ses yeux pourpres terrifiants. Dans sa tête, dans son esprit dérangé et torturé l’idée même de ne pas tuer l’humaine à l’odeur alléchante n’existe même plus depuis que la jeune fille a remué sa longue chevelure au reflets mielleux. Il lui faut son sang. Jade l’a-t-elle remarqué ? Bien sûr ! Comment ne pas voir la vampire qui ressemble plus à une déesse qu’à une simple humaine. Malheureusement pour elle, tout en ce monstre a été crée pour le rendre irrésistiblement attirant. Ainsi ne nous étonnons pas de la voir la suivre quand celle-ci tourne à gauche alors qu’à la basse l’humaine devait aller tout droit …

La scène qui se produit dans cette ruelle est d’une violence rare et d’une sensualité effrayante. Alors que Jade cherche des yeux le vampire et qu’elle avance dans la ruelle, elle se retrouve violemment plaquée contre le mur de briques rouges derrière elle. Ses yeux sont fermés sous le choc et elle sent un souffle glacial remonter le long de son cou. Presque par instinct, elle ne peut s’empêcher d’ouvrir les yeux et le sourire qu’il lui ai adressé fait monter la peur en elle. La voix qu’elle entends ensuite malgré la situation lui semble être la plus douce mélodie qu’elle n’est jamais entendue.

ELIZABETH On va jouer un peu, tu veux ?

Elle se retrouve soudainement autre part, dans un appartement, le vampire sur elle joue avec ses cheveux et semble … la renifler. Les murs sont noirs et les volets fermés. Impossible pour elle de savoir ne serais-ce que où elle est, l’endroit ne lui dit rien. De l’extérieur, elle aurait put reconnaitre la vieille maison du cimetière de Forks devant laquelle elle passe tous les jours pour aller bosser mais de l’intérieur c’est un peu plus compliquer.

ELIZABETH Mon intérieur te plait ?

Et voilà déjà que le vampire disparait pour réapparaitre dans un couloir un peu plus éloigné. Jade se lève, essaye de marcher et se rends compte qu’elle n’a que des blessures superficielles. Elle cours vers la première porte qui s’offre à elle mais un murmure la bloque. La tétanise, l’empêche d’avancer plus que ce qu’elle n’a déjà parcouru.

ELIZABETH Pathétique….

À peine le mot formuler, l’humaine sent deux bras froids autour de ses hanches. La violence avec laquelle il l’a sert l’empêche de respirer pendant quelques secondes. Un de bras remonte le long du corps de l’humaine, caresse son ventre, sa poitrine et s’arrête finalement sur les lèvres de Jade qui ne peux décemment plus imaginer ce qui va se passer. Elle regarde les deux mains fines à l peau parfaite du vampire et se retourne vivement. Maintenant qu’elle sait qu’elle va mourir et qu’elle n’est pas en compagnie de quelque chose d’humain, il est clair pour elle qu’elle doit mourir le plus dignement possible.

JADE Tu ne me fais absolument pas peur, espèce … espèce de truc ! Tu n’es même pas humaine !
ELIZABETH Bravo, tu as trouvé ça toute seule ou quelqu’un t’as soufflé la réponse ?
JADE Je l’ai remarqué c’est tout …
ELIZABETH Tu voulais partir ? Pourquoi ? Aurais-tu, finalement, les jetons ?

Et le vampire éclate de rire. Un rire qui bercera les journées et les nuits de Jade pendant les dix années futures à cette journée propice. L’humaine aurait du avoir peur, elle aurait peut-être du retenter de fuir, mais elle a déjà compris qu’elle ne réussirait pas à échapper à la belle blonde. Commence pour elle lors une minute terrible, la minute qu’Elizabeth lui laisse avant de commencer sa torture mortel. Alors que la jeune fille est enfin résignée à mourir, apparait devant ses yeux un nuage noir effrayant. Il ressemble à elle ne sait trop quoi, mais elle apprendra plus tard qu’il représente le vampire en sa créatrice. La chose se jette sur elle, Jade essaye de la frappait mais ses bras traversent la brume. Ce n’est pas possible. Elle réfléchit de plus en plus vite et elle croit devenir folle. Elle sent pourtant la chaleur de la brume, l’emprise des mains de la chose sur ses bras. Elle réessaye mais ses mains se referment sur elle-même. Derrière Elizabeth profite du spectacle et attends patiemment que l’humaine se soit épuisé. Quand enfin, ses bras retombent lourdement sur le parquet, Jade ne sait plus ou se mettre, elle ne sait plus quoi faire pour échapper à la brume. Et alors qu’elle abandonne enfin et se laisse mourir de fatigue la chose disparait et c’est maintenant le vampire qui est sur elle. Elle la regarde, elle est épuisée. Elle ne sait pas se qui va se passer et n’a plus la force de regarder. Alors elle ferme les yeux. Elle sent de nouveau le touché glacial des mains de la blonde sur elle, une dans son cou l’autre sur son épaule. Elle sent ses cheveux etre tirés en arrière puis de nouveau ce souffle glacial. Ensuite, c’est surement le pire moment de toute sa vie, toutes les souffrances qui lui ont été infligés avant n’était qu’un jeu, que des caresses par rapport à la douleur qui la prend soudainement. Elle brûle, elle se consume sur elle-même. Le vampire boit, goulument, mais les jeux de la veille lui ont légèrement coupé l’appétit. Elle finit son repas et s’en va directement, avec en tête l’idée d’enterrer le cadavre la semaine d’après, quand elle reviendra à Forks. La chose qu’elle n’avait pas prévues, ni l’une ni l’autre, c’était l’infante qu’Elizabeth découvrit à son retour …


Les murs étaient couverts de sang. Le cœur et les intestins reposaient sur le sol humide de la pièce dans un des coins du salon de torture que j’avais aménagé. Le corps reposé là, l’homme été totalement nu sur la table des souffrances. Du moins, pour quelqu’un qui ne l’aurait pas vu de son vivant, il aurait été difficile de dire à quel sexe il appartenait, ou même à quel race. Ces yeux lui avaient été arrachés. Ses mains coupés. La peau de son visage était brûlée à vif et ne permettait nullement une reconnaissance du cadavre. Pour parfaire mon travail, j’élevais lentement dans la salle, le crucifix qui lui servirais de dernière demeure … avant de lâcher les fourmis de feu dessus, afin qu’elles aussi puissent profiter du festin …