Poursuis ta vie ... Ce sera comme si je n'avais jamais exister [Edward]

Il y a certaine chose, certain actes qu'il n'est pas aisé de pardonner. La trahison par exemple, car quelqu'un qui nous a trahis une fois pourrait très bien recommencer encore et encore. Il en va de même pour l'abandon, car a ce moment on ressent une telle détresse qu'il est quasiment impossible de la décrire. Une détresse qui ne cesse de s'amplifier au fur et à mesure que les jours passent. Notre esprit vide, un grand trou à la place du cœur jusqu'à ce qu'un jour, quelqu'un vienne miraculeusement soigné votre cœur meurtris. Hélas, que faire lorsque la cause de vos tourments ressurgis?

Je n'ai pas reparler a Edward depuis le jour où nous sommes rentrés d'Italie. Jusqu'à présent je l'avais éviter pour être honnête. Mais maintenant que j'avais fait mon choix, je n'avais d'autre solution que de lui parler. La sonnerie annonçant la fin des cours retentit, me tirant de ma rêverie. Immédiatement, je me précipitais vers mon casier. Qu'allais-je bien pouvoir lui dire? Je n'en avais strictement aucune idée parce que malgré toute la colère que j'avais contre lui, je ne voulais pas le faire souffrir. Je jetai mes livres inutiles dans le casier avant de le refermer avec brutalité. Je me retournai, soupirai, et regardai autour de moi, à la recherche de son visage, ou de sa famille. Il ne me fallut pas longtemps pour le repérer et heureusement pour moi il était seul, ça me faciliterait les choses. Je m'approchais de lui, timidement. Je n'avais même pas commencer a parler que je me sentais déjà rougir. Ma foi, tant pis, il avait l'habitude. J'hésitai encore, mais prenant mon courage a deux mains, je levai les yeux vers les siens, et d'une voix tremblante je lui dis.

BELLA :BONJOUR!

Lui parler me faisait toujours autant de mal. Cette fois le trou béant, qui c'était refermer grâce a Jacob menacer de s'ouvrir brutalement. Je me concentrais donc parce que je voyais à l'extérieur par la baie vitré pour ne pas cédai aux larmes. Quoi qu'il en soit, je ne ferais machine arrière. Aujourd'hui, Edward saurait la vérité, il fallait que je me libère de ce poids, car je ne voulais pas le faire souffrir d'une part, et je voulais être avec Jacob d'une autre part.

EDWARD: COMMENT VA TU?

Je me sentis coupable, car il prenait de mes nouvelles alors que je m'apprêtais à lui annoncer la seule chose qu'il n'avait pas envie d'entendre. Mes joues commencèrent a s'empourprer, tandis que mon cœur battait plus fort qu'il n'aurait été nécessaire en de tel circonstance. Je hochais la tête, avant de lui répondre d'une voix faiblarde.

BELLA: EUH ... ÇA VA! ET ... TOI?

Grave erreur. Il n'y avait que deux possibilités. Soit il allait mal, auquel cas je me sentirais forcement coupable, ou alors, il allait bien, mais je m'apprêtait a hacher son bien-être. Malheureusement je n'avait pas trop le choix, lui mentir n'étant certainement pas la meilleur solution que je puisse envisager. Je me décidais enfin a le regarder, bien décider a lui dire ce que j'avais a lui dire avant que mon courage ne prenne la fuite.

BELLA: ÉCOUTE, SI JE SUIS VENU C'EST PARCE QUE J'AI QUELQUE CHOSE A TE DIRE.

[Mon Dieu je suis impardonnable, vraiment vraiment désolée]

Je regardais le visage de Bella qui rougissait. Elle avait toujours eu cette tendance à s'empourprer facilement, je trouvais cela absolument charmant et fascinant. Néanmoins une violente panique me pris. Je n'y avait pas songé avant trop content qu'elle m'adresse la parole mais en y réfléchissant, si elle acceptait de me reparler ainsi après des jours de silence ce n'était pas pour m'annoncer une bonne nouvelle.

Mes épaules s'affaissèrent et mon sourire disparu. Soit, j'allais subir son courroux et ce n'était que chose méritée. Mais avant qu'elle ne dise quoi que ce soit je m'autorisais à contempler une dernière fois son visage sans aucun scrupule. Elle était belle, une beauté mystérieuse qui ne pouvait s'expliquer. Je savait qu'elle se trouvait moyenne, voir même banale et je ne comprenait pas son point de vue. A mes yeux elle était la chose la plus merveilleuse que mes yeux n'aient jamais croisés. Je respirais également son odeur. Immédiatement ma gorge pris feu, le venin me monta à la gorge et mes muscle se contractèrent. Doux supplice !

Je haussais les épaule lorsqu'elle me demandât si j'allais bien et mes craintes se confirmèrent lorsqu'elle m'annonça qu'elle devait me parler. Je jetais un coup d'oeil aux alentours pour vérifier qu'aucune oreille curieuse ne traînait dans les environs, les pensées des personnes présentes ne se dirigeaient pas vers nous.

- Je t'écoute !